samedi 22 octobre 2016

Interdire la Messe de Requiem de Mozart, et les crèches.



               La question d'interdire Mozart se pose puisque chaque fois que sa messe de requiem est diffusée elle fait la promotion de notre culture qui est chrétienne. Il faudra aussi interdire les radios qui la diffusent, les orchestres qui la jouent et tous ceux qui la mentionnent en paroles. Et interdire les mots "messe", "requiem". Et puis aussi "Mozart". Et puis raser les églises et faire sauter Notre-Dame de Paris, comme les bouddhas de Banian et comme Palmyre parce que "ça rappelle".
               Pour l'heure ce qui occupe les membres du Conseil des tas d'andouilles c'est la permission d'exposer des crèches dans des bâtiments publics.
Le 13 novembre 2015 un vendredi soir tranquille, je regardais un film à la télévision. Pendant la pub j'ai zappé sur les autres chaînes et me suis trouvée happée par l'horreur. Sans autre source d'information, je suis restée collée devant la télévision, les yeux écarquillés, nuit et jour, jusqu'au mardi. Sur le coup je ne l'ai relié à rien qu'à la prégnance du moment présent.
               Grâce à ma part d'analyse finie, et aussi à cette part qui ne finira jamais, je suis capable aujourd'hui de cerner d'où proviennent, et surtout comment perdurent les angoisses vives qui me saisissent et me clouent à certaines places à certains moments. Quelques secondes, quelques jours, voire quelques mois. La pétrification, Paris novembre 2015 est un jalon sur la longue route psychique des mots, des traumatismes et de l'entrelacement des traumatismes et des mots. Un des jalons précédant, d'une angoisse infiniment plus grande car infantile (de "infans" celui qui ne parle pas encore, et qui concerne aussi les adultes privés de parole * qui bricolent comme ils peuvent un é-ré-tablissement), c'est Labégude mars 1962. Là, pas d'images muettes, mais des cris, qui arrivaient directement de la rue d'Isly à nos oreilles collées au poste : "Ne tirez pas ! Ne tirez pas ! Halte au feu ! Ne tirez pas !". Trop tard, trop tard.
                Pourquoi ces associations à partir des crèches de noël, que je vais arrêter là car le propre des associations c'est de s'associer, un mot en amène un autre, puis un autre, pour un autre .. ?
                Parce que j'ai fait mon arbre de noël 2015 exactement le 14 novembre au matin. Dans mon hébétude j'ai posé un acte fou : je suis allée chercher mon arbre de noël artificiel, mes guirlandes et mes boules scintillantes comme une sorte d'étai, d'appui sur ce que je suis, ce que nous sommes face à ceux qui nous tuent. Et je l'ai mis devant la fenêtre pour que chaque soir ses lumières y clignotent. Même pas peur ! Enfin un petit peu quand même ***.
                Bon. Les crèches. Je ne suis pas croyante. Est-ce que je vais cette année mettre sous mon sapin le petit Jésus, sa mère, son père, le bœuf, l'âne et les rois mages ? Je vais trouver un moyen qui me permettra de m'identifier à ces symboles-là, en faisant attention à ne pas heurter les catholiques.

*
** Les mots comme seule terre où on peut s"établir" ..
***  ayant perdu mon accès internet le mardi, veille des massacres à Charlie hebdo, j'allais de temps à la médiathèque ma voisine pour consulter internet à la cyber-base. Début décembre 2015 elle a été fermée par arrêté préfectoral. Les djihadistes étant des gens qui abusent, tout le quartier est privé d'internet. On a encore accès aux livres.

mercredi 27 juillet 2016

Des musulmans s'élancent.

           

            Rajout, ce 31 juillet : Il semble que la vidéo dont je parle plus bas soit difficile à trouver..  il faut aller sur Fdesouche.com, puis dans la liste des vidéos sur la droite, descendre jusqu'à "DAESH civils désarmés j'élimine des français c'est Vals qu'il faut remercier". C'est un extrait, de 1: 01, d'un chant dont les paroles sont  ICI
             Quand j'ai supporté d'entendre ce chant, et que j'ai décidé de le mentionner en début d'article,  j'avais en tête l'air, et le martèlement des mots : tata tatatata ..     Ce n'est qu'en relisant l'article que j'ai remarqué la parenté de cette onomatopée avec le son de la kalachnikov.

            27 juillet 2016 : Ce titre, je l'emprunte à un chant dont le site  "François de Souche" expose la vidéo. Il y a quelques minutes nous y étions 1674 connectés. Je ne mets pas le lien, ça se trouve en quelques clics si on est un gauchiste un peu courageux qui commence à s'extirper de la lâche torpeur complice qui encourage les assassins. Les autres savent.
             Le discours qui sous-tend le chant, c'est  ".. des musulmans s'élancent .. explosent des français ..tata tatatata .tata tatatata ..."  Depuis mon retour dans le monde des blogs, je tente d'écrire un article un peu consistant. Le massacre de Nice m'a arrêtée. Depuis, quand je longe le trottoir sur le boulevard tout proche, ou quand j'attend le bus, ou quand je traverse au passage pour piétons, et que comme d'habitude je regarde, à ma droite et à ma gauche,  le flot puissant et ininterrompu des véhicules arrivant puis s'éloignant dans un fracas d'air et de bruit, je repère dès leur apparition les camions blancs lancés à toute allure : 10 tonnes ? 15 tonnes ? 19 ? Quand ils fondent sur moi, juste avant de me dépasser après avoir fait trembler le sol, pendant une fraction de seconde, je m'identifie aux écrasés de Nice, à leurs corps pulvérisés par la haine. "Des musulmans s'élancent .. tata tatatata .. explosent des français .. tata tatatata .." Je vis au milieu des musulmans. La haine et les agressions je connais. Et la soumission, aussi, de ceux qui courbent la tête mais ne lèveront jamais le petit doigt pour moi. Et la saloperie, aussi, des gauchistes, quand ils éructent en meute sur Renaud Camus ou Richard Millet, par exemple.
             Ceux qui ont encore un peu de dignité peuvent aller se promener chez S. B. A.
             Tiens je m'aperçois que je n'ai cité que des hommes, dans cet article. Comment rétablir l'équilibre ? Ben comme ça, tiens, c'est ma manière d' exprimer mon féminisme :
              Notre civilisation occidentale, grâce au judéo-christianisme, a accouché de ce que nous sommes : des être libres (et même de ne pas croire ! enfin, je parle pour moi, parce que les gauchistes soi-disant pas dupes des religieux jouissent d'être sod mangés par les imams), capables de penser. Depuis le quatrième siècle, le troisième prophète, jaloux comme un pou et plus méchant qu'une teigne, étend, avec la plus insigne cruauté, son empire. Les gauchistes jouissent du fantasme de relier Louis XIV à Hitler mais refusent de dénoncer ceux qui tranchent la gorge des enfants .