mardi 30 décembre 2014

Noël ! Noël !

Noël, noël ! c'est un cri de réjouissance poussé par le peuple pour saluer un évènement heureux.
Une des réminiscences de mon grand-père Auguste né en mille huit cent quatre-vingt dix-huit, 
et qui lui revenait à l'esprit au moins une fois par an quand nous, enfants,
 déballions nos cadeaux de Noël, concernait le plaisir inouï d'avoir droit à quelques friandises.
C'est en cherchant des illustrations de Noël et Nouvel an sur cartes postales anciennes que,
découvrant celle-ci, ce souvenir m'est revenu, parce que l'étonnement premier
qui a laissé place à la rigolade, qui a laissé place au plaisir sadique d'afficher du porc,
a débouché sur l'association avec les Noëls frugaux de mon grand-père,
et par là à ce que représente réellement une telle illustration envoyée à ceux qu'on aime,
le plus beau des cadeaux : avoir à manger toute l'année.





Bonne année à tous, merci pour vos visites.

jeudi 11 décembre 2014

sarapèle.

Je propose qu'on supprime le mot Tinorossi de la constitution langue française,
et qu'on ostracise, qu'on lapide et qu'on richardmilletrise l'homme en bannissant son souvenir
parce qu'il a dérapé en chantant "Petit Papa Noël". On peut garder "Petit". Cela n'a pas de sens
mais ça ira quand même, c'est troué comme un discours de François Hollande 
où des mots se barrent et d'autres surnagent et débrouillez-vous avec.
"Papa" déjà c'est trop identitaire : qu'on le mette avec "maman", et les enfants vont nous inventer
des théories sexuelles infantiles genre style "petite graine dans le nombril", et puis de théories en
questions et de questions en théories découvrir le pot aux choux roses. Et là, terminé l'infantile !
"Noël" après "Papa" c'est une récidive de dérapage : Tinorossi doit être sanctionné. S'il s'agit d'une
 maladresse, il doit s'expliquer et présenter des excuses publiques . Mais les footballeurs sont
moins cons que les socialistes (la preuve ) qui nous veulent corrects politiquement, ou morts.
Bien. Tinorossi, donc, à cause de "Noël", parce que "Noël" ça rappelle. Pas besoin de dire quoi,
l'expression a muté, est devenue un mot à un seul sens, a rétréci en onomatopée.
L'idée de rouge se fixa sur la crête de coq, puis sur le coq et enfin sur le chant du coq que rendait l'onomatopée coquelicot ou coquericot (Gourmont,Esthét. lang. fr., 1899)


Sarapèle est le signifiant
qui représente le fantasme de contamination dont sont imprégnés les discours gauchistes.
Comme le racisme est quasi inexistant chez les français, pour les en accuser il faut les hypnotiser
par une chaîne métonymique qui de signifiant en signifiant veut nous faire prendre le passé pour le
présent alors qu'on a, ici et maintenant, de vrais obsédés de la contamination par le cochon ou par
les femmes : le mangeur de porc est le diable qu'il ingère, l'homme qui salue une femme doit porter
sa main sur son cœur pour éviter l'horreur du frottement qui induit la tentation qui induit la turpitude.
Nos mœurs ayant quelque peu évolué sur ce plan,
les accusateurs publics ont mis le diable dans les mots : les "sapins de Noël" rappellent "Noël" 
qui rappelle "Nativité" qui rappelle "crèche" qui rappelle "chrétien" qui rappelle "catho" qui rappelle
"la Manif pour tous" qui rappelle l'homophobie qui rappelle le racisme qui rappelle l'antisémitisme 
qui rappelle le racisme qui rappelle l'islamophobie qui rappelle " " !
C'est " " que le pouvoir attend comme le Messie Sauveur la combine qui lui ouvrira, 
s'il n'est pas éliminé au 1er tour de la présidentielle de 2017, les portes du paradis de l'Elysée. 
Voici  les paroles de la chanson "Petit papa Noël".
Il y a dans la chanson deux mots haram, qu'on peut s'amuser à démasquer.
Sur ce, pour ne pas aller trop loin dans la pâmoison collective qui guette ceux qui communient 
fusionnent de trop dans un même idéal, fut-il l'imaginaire politique, je me dois de porter un petit
coup séparateur, d'empêcheur (je renonce à empêcheresse) de se pâmer en rond, 
une petite castration symbolique. La castration en psychanalyse est toujours symbolique,
c'est pourquoi j'ai écrit séparateur et pas sécateur. Clac !

Toutes les associations d'idées sont permises bien entendu.

je n'aime pas wikipédia mais parfois je m'en sers

Toujours par associations d'idées, je me dois de rétablir un certain équilibre.



Ces deux images mises côte à côte sont saisissantes : saisir, oui, mais quoi ?
elles me renvoient à ce qu'on appelle "l'énigme de la femme" :

Chez l'homme le manque à être peut être occulté par le support imaginaire du phallus,
il peut croire plus que la femme à l'avoir phallique, et être tout dans la norme phallique
ayant commencé très tôt à considérer le membre viril et son "pouvoir de feu".
La 1ère image montre qu'il y a un support qui fait image à cette représentation d'un "avoir".

Chez la femme le manque à être est moins bien recouvert : bien qu'elle soit aussi dans la norme
phallique, elle n'est "pas-toute dans la norme phallique". Une part d'elle échappe au discours,
à l'image au 1er coup d'œil, et c'est cette part qui fait énigme, qui fait d'elle un continent noir.
La deuxième image le suggère bien : elle est difficile à attraper par "là".

Fin de la séance.



mercredi 3 décembre 2014

Ta note, ce n'est pas Toi.

première leçon :

Ta note, ce n'est pas Toi.
Ta note, ce n'est pas Toi. 
Ta note, ce n'est pas Toi. 
Ta note, ce n'est pas Toi. 
Ta note, ce n'est pas Toi
Ta note, ce n'est pas Toi.
Ta note, ce n'est pas Toi.
Ta note, ce n'est pas Toi.
Ta note, ce n'est pas Toi. 
Ta note, ce n'est pas Toi.
Ta note, ce n'est pas Toi.  
Ta note pas Toi.
Ta note pas Toi
Ta note pas Toi
Ta note pas Toi
Ta note pas Toi 
Ta note pas Toi


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jeudi 20 novembre 2014

L'ordalie par les mots



J'ai commencé un article sur la désorientation psychique que je pense intituler
"Mais quels sont ces discours qui sifflent sur nos têtes ?" pour tenter d'établir
comment les paroles fausses, folles, déviantes, et égoïstes, que les politiques nous assènent,
qu'ils concrétisent cyniquement dans des lois aberrantes allant à l'encontre de l'ordre humain, 
installent les conditions de cette désorientation psychique d'une ampleur jamais égalée.
Je n'ai pas trouvé le moyen de dire cela dans un texte court,
et ne j'ai pas le temps ni l'énergie de faire le texte construit que je voudrais faire.
Je trouve dans la blogosphère, 
et notamment chez ceux qui assument et expriment, chacun dans son style et son appartenance, 
un discours de refus de ce pouvoir lamentable dont j'attends la chute, 
l'immense satisfaction, et admiration, de voir que les français sont si raisonnables et intelligents.

En attendant je peux me faire passeuse de textes d'auteurs autour de ce thème de l'identité :

Véronique Hervouët avec

Jean-Michel Louka avec
Jouissance versus désir
                            
                             
Certains parlent des faits identitaires sur un ton plutôt radical, comme Jean Sobiesky.
Mais pourquoi pas ? je mets donc un lien vers Riposte laïque,
et comme disait mon grand'père quand il assumait ses choix : "J'emmerde la maréchaussée !"
C'est une métaphore : les pandores, j'en ai moi-même fabriqué un, dont je suis très fière.

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samedi 18 octobre 2014

Pulsion versus jouissance perverse.

Gérard Bonnet introduit ainsi son livre paru en 2003 :
"En 1981 je concluais l'introduction du premier ouvrage issu de ma thèse sur l'exhibitionnisme par 
les termes suivants : "Qui n'est pas exhibitionniste aujourd'hui ! .. Aucune existence sociale 
n'est promise à qui n'accepte pas de se montrer et malheur à celui qui ne sait pas mettre 
en valeur ses possibilités réelles ! " "Montrez-vous !" lui dira-t-on. il y aurait beaucoup à dire 
sur cette tendance d'un point de vue sociologique et politique. C'est un autre travail (..)
Cet autre travail, j'ai décidé de l'entreprendre aujourd'hui, car les faits ont largement dépassé
le constat social auquel j'ai été conduit à l'époque en écoutant et en analysant des sujets perturbés.
(..)  Il faut bien se faire connaître, et si nous voulons réussir nous n'avons pas vraiment le choix.
(..) Sans doute, mais ce n'est pas pour se soumettre sans réfléchir aux obligations qu'il nous impose.
(..) Pour la psychanalyse cet exhibitionnisme de type social, professionnel, politique, s'accompagne
en profondeur d'un exhibitionnisme sexuel qui croît dans les mêmes proportions.
(..) Cet exhibitionnisme sexuel génital adulte collectif à tout-va atteint de plein fouet les enfants,
les adolescents et les personne sensibles. (..) Ce qui apparaît au plus grand nombre comme 
la conséquence malheureuse d'un travers du moment est un fait inconsciemment voulu et recherché.
Le matraquage n'est pas l'effet indirect de l'exhibitionnisme ambiant, c'en est la raison d'être.
Tous ceux qui élaborent ces images, les diffusent ou les laissent diffuser le font pour assouvir
une jouissance perverse d'une très forte intensité.
(..) Un iceberg obscène qui veut que les adultes aujourd'hui agressent les personnes 
les plus sensibles en leur infligeant la vision de leur sexualité génitale 
de la façon la plus triviale et la plus directe possible. 
(..) C'est le fait d'un monde humain désorienté qui se laisse prendre aveuglément au tourbillon
de l'une des pulsions les plus nécessaires à toute mise en relation, sans se rendre compte
qu'au-delà d'un certain seuil elle devient inévitablement mortifère.
(..) si l'exhibition du sexe n'est n'est pas un mal en soi en tant que passage vers la découverte
de sa beauté intrinsèque et toute forme de beauté quelle qu'elle soit,
l'obscénité déplaisante de la plupart des représentations actuelles constitue un obstacle
sur le chemin de cette découverte.

J'avais apprécié ce livre à l'époque, et pas relu depuis.  Au vu des agressions sexuelles 
auxquelles se livrent des adultes encouragés par un pouvoir fou, je vais l'utiliser
comme base de réflexion pour tenter d'appréhender, et canaliser, le flot de pensées
quelque peu désordonnées qui me viennent en réaction à l'actualité dans ce domaine,
dont je pose, en images, quelques exemples :






                                                                                                                      à suivre.











mercredi 1 octobre 2014

Société civile, mariage homosexuel (2)

Je réédite ci-dessous un article de 2012
dans lequel j'avais trouvé tout ce qui me préoccupait alors,
et que j'avais utilisé pour prendre officiellement et éthiquement position contre
la très malheureuse loi Taubira sur le mariage dit pour-tous
juste avant qu'elle soit votée, c'est à dire libre par rapport à un éventuel suivisme,
libre de ne pas avoir peur d'être taxée de réactionnaire par les complices du pouvoir.
Imposée au peuple par ce pouvoir dit degauche en une charge manipulatrice rarement égalée,
nous pouvons, depuis, en mesurer les suites et les effets, tout aussi malheureux.
Il parait que l'autre versant du pouvoir, le versant dit dedroite, ne tient pas à revenir sur la loi.
Cela ne m'étonne pas : à part dire du mal de l'adversaire pour se faire valoir,
ce sont les mêmes sans-courage, sadiques avec le peuple, juste occupés de leur pomme.
Et je me félicite aussi, au vu de ce que je viens d'écrire, d'avoir fait comme Simone Veil :
bien que n'étant pas croyante, bien que ne partageant pas toutes les prises de position
de ce qu'on appelle la Manif Pour Tous, notamment sur le droit d'avorter que je défends,
j'ai signé leur pétition contre la marchandisation des corps de femmes et d'enfants
pas seulement parce qu'ils sont les seuls à oser marcher à visage découvert,
mais parce que ceux qui voudraient le faire et n'ont pas leur force en sont empêchés.


Voici l'article :

Daniel Pendanx (site Oedipe, forum "mariage homosexuel")
tient une position anti-mariage homosexuel courageuse et très bien explicitée,
contre Jacques-Alain Miller qui produit une déclaration/pétition en faveur du projet de loi.
Sur le site de Patrick Valas, Pendanx précise sa position,
 en appui sur les travaux de Pierre Legendre, critique la pétition de JAM&Co,
et regrette la censure exercée par le site œdipe envers les "anti".
On peut voir la différence entre son courage et les infinies précautions des autres,
quand ce n'est pas leur silence complet sur ce sujet,
alors qu'ils s'interrogent sur les effets de cette "loi".
Charles Melman, par exemple, pas exempt de brutalité dans d'autres circonstances,
 marche sur des œufs dans ses éditoriaux à lire sur le site de l'A.L.I. (voir en bas de cet article).
Le texte de Pendanx, (http://www.valas.fr/Daniel-Pendanx-les-petitions-et-l'interprète,307)
n'est pas abordable pour ceux qui ne connaissent pas la psychanalyse mais tentent néanmoins
de connaitre la position des psychanalystes, car il contient plusieurs notions qui prêtent à des
confusions malheureuses dans le grand public. Je prends la responsabilité d'en extraire ce qui est
susceptible d'être entendu par le plus grand nombre, les autres pouvant aller au texte original.
La forme peut être critiquée, ma seule préoccupation est de ne pas trahir la thèse de Pendanx
dans ce que j'en ai saisi. c'est MA lecture. Il n'y a pas de raison que le plus grand nombre
n'ait accès qu'à JAM, qui squatte les médias désireux de plaire au pouvoir dans cette affaire.

Pour Pendanx, vouloir comme JAM démarquer la psychanalyse de "certaines thèses" (disons
pour JAM l'extrémisme politico-religieux .. des catholiques) n'est pas une raison pour adopter
un autre dogmatisme d'un sujet qui serait libre de toute attache fiduciaire, dispensé de l'oedipe.
Faire le malin au sujet des ecclésiastiques comme le fait JAM, c'est autrement plus facile
que de saisir que le danger principal est du coté du nouveau familialisme homoparental.
Par contre s'engager dans une résistance critique du projet est une autre paire de manche,
demande une autre liberté, un autre courage politique que celui de JAM&Co qui :
- donne la religion comme vulgaire consommable à extraire d'un marché des religions made US
- occulte la question "d'où on cause", comme si la parole n'avait pas de fondements institués,
- fait comme si la civilisation se déployait sans mythe fondateur (Genèse par exemple),
mythe fondateur dont la représentation centrale est celle du couple originaire Père-Mère,
- adore le "dernier Lacan" et annule que Lacan a écrit (Les complexes familiaux) que le sort
psychologique d'un enfant dépend du rapport entre elles des figures parentales,  et qu'il repose,
ce rapport, sur un étayage symbolique, culturel, institutionnel, noué à l'ordre langagier de
nomination de la parenté.
A partir de là on peut considérer la folie de la déconstruction en cours
sans que cela soit du vieil œdipisme ou du vieux juridisme :

Le juridique, y compris celui d'aujourd'hui, a pour vocation anthropologique, clinique
(voir Legendre), de faire valoir
la distinction entre les figures selon la logique structurale ternaire.
Droit et juges ont ainsi cette fonction symbolique, clinique. Et non pas, comme je juridisme
(Pendanx a une longue expérience de la justice des mineurs), de gérer les comportements,
le plus souvent dans les formes homoparentales du familialisme.
Droit et juges ont la fonction de remettre en scène symboliquement
la représentation oedipienne qui fait valoir qu'il y a un écart entre les figures :
papa et maman c'est distinct, papa n'est pas une maman comme les autres,
"papamaman" ne fait pas Un, ne fait pas Totalité indifférenciée.

Il faut ouvrir les yeux sur la déconstruction des digues d'un droit qui ne soutiendrait pas
symboliquement qu'un homme et une femme sexuellement ce n'est pas pareil. Et d'ailleurs
prendre le droit de récuser le Réel est ce qui fonde le fantasme sous-jacent du totalitarisme.
L'incomplétude qui nous constitue en tant qu'être parlant a une facture institutionnelle
externe au sujet. C'est un fait juridique et symbolique : il n'y a de sujet de la parole que lié,
quelles que soient ses orientations sexuelles, à une représentation non faussée,
une représentation où les figures Père et Mère ne sont pas confondues.
Nous n'avons pas à interdire les fantasmes de scènes primitives quels qu'ils soient,
mais nous n'avons pas pour autant à nous faire serfs de ce que porte la future loi,
une perversion de la fiction originaire avec légitimation du fantasme dans la réalité.

JAM est ses pétitionnaires font comme si le juridique était distinct de la généalogie,
distinct du principe du Père (que les ultraféministes rabattent sur la domination patriarcale),
distinct de la logique des places (qui n'a rien à voir avec supérieur/inférieur). Allant jusqu'à
formuler que la structure œdipienne ne serait pas un invariant anthropologique, ces praticiens
ont-ils peur de passer pour non conformistes ? ne voient-ils pas le déséquilibre impliqué ?
Peu de psychanalystes leur ont répondu officiellement : pour éviter le conflit ?
Leur formule-choc sans aucune subtilité, assénée à l'emporte-pièce se montre serve
de l'ultra-libéralisme, du culte du Marché-Libre-Service-Normatif.
Elle évacue le fondement institué de la parole et de la clinique, elle conduit à des pratiques
désarticulées de la problématique œdipienne et laisse de fait le champ libre,
sous couvert de sujet désirant "auto-fondé", aux positivistes technogestionnaires
qui font du sujet une affaire de servitude et soumission consentantes.
Les formules "LAfemme n'existe pas", "Il n'y a pas de rapport sexuel" (c'est à dire il y a
DES femmes et pas une image de femme totale virtuelle, et : Chouchou et Loulou ont beau
s'aimer et faire l'amour tant et plus, leurs préoccupations respectives sont sans rapport)
consacrent un fait de structure, langagier, institutionnel, un effet des nominations
de tous temps noué par le DROIT CIVIL : c'est ce nouage qui est perverti, déconstruit,
pousse-à-l'indifférenciation et à l'inceste (au sens psychanalytique d'indifférenciation).
Un prêtre a eu droit aux cris d'orfraies alors qu'il n'a fait que passer un peu vite du registre de la
REPRESENTATION à celui du REEL, et alors que c'est ce que Lacan n'a cessé de chercher à
déjouer, et à la fin avec les nœuds borroméens : le rabattement des registres l'un sur l'autre.

S'il y a une gageure politique, pour les psychanalystes, elle est plutôt (Legendre)
de livrer la psychanalyse au plus grand nombre en n'en faisant pas un mythe religieux,
sans la forcer à tenir boutique, sans faire de l'analysant un menteur qui répéterait idiotement
qu'il serait interdit d'interdire. Un gouvernement souriant peut faire oublier que la tyrannie
ne s'occupe que du désarmement des sujets, et la manipulation des textes freudiens
a pour but d'obtenir une soumission moderne.

Je copie-colle les articles de Charles Melman, consultables sur le site de l'AL.I,
où il montre, en faisant état d'une défaillance,
qu'au lieu de prendre parti il a pris la poudre d'escampette, et déserté.
Mais on sait un peu lire entre les lignes, ce qu'il n'ignore pas, sans doute.
                                                               
   

lundi 29 septembre 2014

On ne sait pas jusqu'où peut aller la jouissance sado-masochiste.

Gérard Miller publie un livre où il affiche son antipathie viscérale 
pour cent-trente-deux cibles diverses et variées. 
Je retiens cette phrase de la présentation du livre *
".. il n'y a aucune raison d'imaginer que les psychanalystes .. doivent être
des poissons froids cachant leurs opinions et dissimulant leurs aversions."
Et comme le suggère le titre du blog de Martine Fouré,
qu'on soit psychanalyste ou pas, on l'est "en société".
En vertu de ces beaux axiomes,
je reproduis ce montage-photo trouvé sur le web.


Je présente toutes mes excuses aux protagonistes de cette farce photographique,
car je ne sais pas mesurer lequel est le moins consentant des deux.

Notre président, pendant qu'il s'occupe de madame Le Pen, néglige ses devoirs envers d'autres,
alors puisque nous devons tout faire nous mêmes, voici deux pétitions que je viens de signer,
coup sur coup :


mercredi 24 septembre 2014

Un cauchemar représente un cauchemar pour un autre cauchemar

Ces radeaux qui nous médusent

monsieur j'ai-répondu-à-mon-appel 

monsieur nous-nous-sommes-voté-la-confiance

madame farce-et-attrapes 


Radeaux :
assemblage de pièces formant plateforme flottante pour mer, rivières, fleuves et lacs.
Les synonymes en sont bib, brêle, rade, ras .. tous susceptibles de permettre de flotter.

Méduse:
objet ou animal de saisissante laideur, qui frappe de stupeur et d'épouvante,
vivant soit dans l'eau soit en surface, et dont l'action peur être urticante pour l'épiderme humain.
D'où le verbe méduser : frapper de saisissement et de paralysie, et plus encore,
il n'y a qu'à voir les synonymes


j'ai trouvé cette savoureuse expression des "radeaux qui nous médusent" dans un article chez :
http://www.laplumeagratter.fr/2014/09/19/et-alors-et-alors-zero-est-arrive-he-he-sans-spresser-he-he/


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dimanche 14 septembre 2014

Les enfants de la rose verte.



Enfants, parents, et soignants de La rose Verte
témoignent sur les traitements des enfants autistes.

Le film.

Chercheurs, psychiatres, psychologues, psychanalystes,
neurophysiologistes, biologistes, généticiens, éducateurs ..
persistent à soutenir
que notre base génétique et neurologique est modelée
et complexifiée par l'influence de l'environnement.

Pourquoi ce film.


La main ....
                                            .......à l'oreille





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lundi 8 septembre 2014

Revenir au fondamental, au primordial.

L'homme qui plantait des arbres


la vidéo arrive ..

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On peut lire le texte dans les e-books libres et gratuits.

dimanche 3 août 2014

Laisse On faire.

Il semble que ce blog prenne de plus en plus un tour politico-revendicatif.

Eh bien laissons-faire, laissons se faire ce faire, laissons "On" faire,
puisqu'il clame, et me réclame un tour supplémentaire.
Je vois deux pistes d'élaborations possibles, à partir de là :
1. se placer sous le signifiant "gargoulette" produit chez moi des effets de passe
2. relire le billet d'humeur de Christophe Borman 
sur " Les enfants qui battent le "On", 
où il était question de la réversibilité du fantasme, de l'Onfray,  
de ceux qui n'assument pas leur parole, qui prennent la parole en refusant de dire "Je"
lâcheté qui les conduit, ces politiques, 
et c'est mon lien avec le signe ci-dessous,



à tenter de nous vendre un distinguo entre "gentils" criminels et "vilains" criminels,
vrais gentils criminels dont on escamote les victimes, et fantasmes de vilains criminels
dans le but de gagner 1 point au score du match électoral.

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Christophe Borman sur les enfants qui battent le "on" etc..

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dimanche 27 juillet 2014

Mossoul, en Irak.

Ce symbole est une lettre de l'alphabet arabe, 
le "noun", correspondant au "N" de l'alphabet latin
et désignant le "Nasarah",  le Nazaréen, ou chrétien dans le Coran.
Il est utilisé en Irak par l'état islamique pour désigner les chrétiens 
à qui on donne le choix, quand on le leur donne, de :
soit se convertir à l'islam, 
soit accepter le statut de dhimmi et être rançonné,  
soit partir. Sinon la mort.
Comment se fait-il que ceux qui disent traquer le racisme, qui montrent une appétence
démesurée à le trouver chez l'autre, allant jusqu'à l'inventer là où il n'est pas,
par l'usage outrancier de termes suggestifs comme "sournois", "rampant" etc ..
et par l'invention ultra-débile du concept de "racisme ordinaire" pour se permettre
de lyncher hommes, femmes et enfants avec une bonne conscience sadique.
 comment se fait-il que ces auto-proclamés "anti-racistes" ne bronchent pas
alors que l'holocauste bat sont plein ?
J'ai pris ces photos sur ces sites (info.catho.be, europe-israël.org)
Les sanguinaires d'EIIL anticipent déjà la suite :
une fois entre eux, ils pourront s'occuper de l'autre opération,
la plus importante pour eux, avec la guerre :
le sort des femmes, objets à razzier, s'échanger, à vendre et à torturer au rasoir.


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dimanche 20 juillet 2014

Considérations sur le vêtement féminin.

Une femme qui s'en va manifester, en France, s'habille en conséquence,
au cas où il faudrait courir, ou exécuter diverses figures plus ou moins acrobatiques.

Et si par hasard on est attifée de façon à s'isoler, dans une supposée "pureté",
pour ne pas être contaminée par l'impureté qu'on attribue aux non-musulman,
on le fait dans un groupe où on ne sera pas discriminée en tant que femme, un groupe qui,
c'est le comble, soutient ceux qui veulent sortir les femmes de l'espace public. 


 Et si par extraordinaire elles avaient le désir de prendre part au combat comme ci-dessous,
certaines seraient exclues d'office : on ne gesticule pas en burqa.

Donc la conne, là-haut, qui manifeste pour soi-disant soutenir des gens discriminés et mal traités,
apporte en même temps sa caution active à une autre discrimination en acte, celle des femmes,
en soutenant les guerriers ivres de violence qui sortent les femmes de l'espace public,
et niquent la Loi française.

Je pense qu'un gouvernement, avec un chef de l'Etat qui se refuse à "faire Père"
ne peut que laisser libre cours à la violence et à l'errance de ses "enfants".
Et si en plus de s'escamoter comme figure de l'autorité,
il entretient, discours après discours, la confusion, l'an-historicité, la non-différenciation,
ça produit ce genre de "pensée" rapportée sur la pancarte ci-dessous

Je laisse l'article sur l'ambiguïté de cet assemblage de mots,
qui n'a d'égale que l'ambiguïté ravageante entretenue par le gouvernement Hollande
à tous les niveaux de la pensée, qui ne peut plus s'accrocher au sens.

En n'assumant pas le signifiant qui oriente,
Hollande laisse dans la pagaille tous les autres signifiants.


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samedi 19 juillet 2014

Reflux de la DSMisation ?



Voir aussi en fin d'article le lien vers le site d'Olivier Douville,
et son élaboration sur le sujet.


Réservez la Date Save the Date
Samedi 22 Novembre 2014
De 14 h à 19 h à Paris
De STOP DSM à POST DSM

Il y a 4 ans nous appelions à en finir avec le carcan du DSM et à son boycott. Nos critiques concernaient l’hégémonie de ce système unique, l’illusion de scientificité sur laquelle il repose, les scandaleux conflits d'intérêts, la régression de la pensée et l’appauvrissement de la clinique qu’il génère, sur fond de croyances et de préjugés moraux débouchant sur une nouvelle normativité sociale et comportementale qui touche tout le monde et spécialement les enfants. Aujourd'hui si le DSM, un an après la publication de sa version 5, n'est pas mort, son projet de réduire la psychiatrie à une langue universelle standardisée et formatée est caduc et de nombreuses critiques argumentées s'ajoutent aux nôtres de toute part dans le monde, provenant :
- des usagers de la psychiatrie, qui constatent les limites et dangers de son emprise et interrogent le service rendu par les pratiques qui s’y réfèrent en santé mentale
- des responsables politiques qui s’intéressent aux politiques de santé publique et à leurs coûts
- des chercheurs et par les étudiants qui questionnent sa validité clinique et sa scientificité
- Enfin, le DSM est jugé inadéquat par les tenants de la neurologie des fonctionnements mentaux tel le NIMH qui ne souhaite plus s’y référer.
A l’heure où le DSM 5 va être publié en français, le temps est venu de prendre acte de l'échec des paradigmes réductionnistes neurobiologiques et scientistes du DSM et de réfléchir ensemble à une psychiatrie débarrassée du système DSM, d’échanger de façon ouverte sur la psychiatrie POST DSM et d'élargir le débat :
De quelle(s) classification(s) avons-nous besoin, et pour quelles pratiques de la psychiatrie? Quelles alternatives (CFTMEA, CFTMA) ?
- pour la recherche, l’épidémiologie, la santé publique
- pour s’orienter dans la clinique
- pour enseigner ce qui relève de la souffrance psychique
Quelle psychiatrie, prennant en compte le sujet, en relation avec son histoire et dans son contexte environnemental ?
Quel bénéfice, quelle amélioration réelle de leur état les patients peuvent-ils attendre des pratiques en santé mentale ? Quelle place, quels droits dans le champ social pour les personnes accompagnées et soignées en psychiatrie et en pédopsychiatrie ?
Quelles représentations de la souffrance psychique dans le discours social ambiant ?
Pour ces échanges, nous invitons :
- des collègues psychiatres de divers pays
- des psychologues cliniciens et des psychanalystes
- des représentants des usagers
- des universitaires
- des jeunes psychiatres et psychologues en formation - des représentants du groupe de travail sur la CFTMA - des sociologues
- des politiques et des économistes de la santé
Le collectif Initiative pour une Clinique du Sujet STOP DSM :
Jean-Claude Aguerre, Guy Dana, Marielle David, Francis Drossart, Tristan Garcia Fons, Nicolas Gougoulis, François Kammerer, Patrick Landman, Claude Léger, François Leguil, Geneviève Nusinovici, Bernard Odier, Michel Patris, Gérard Pommier, Louis Sciarra, Jean- François Solal, Dominique Tourrès Landman, Jean-Jacques Tyszler, Alain Vanier
Avec le soutien de :
AFPEP-SNPP (syndicat national des psychiatres privés) Association Lacanienne Internationale
Cercle freudien
Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire
Ecole de psychanalyse des Forums du Champ Lacanien Espace Analytique
Fédération nationale des CMPP
Fondation Européenne
Quatrième Groupe
Section Clinique Paris-Ile de France de l’UFORCA, Société de Psychanalyse Freudienne
Interventions de : (Traduction simultanée prévue)
Allen Frances : « Ethical psychiatry diagnosis »
Psychiatre, chercheur, Professeur Émérite à la Duke University of California (USA). Il a rédigé le rapport sur "les troubles de la personnalité" du DSM III, a dirigé le DSM IV et a été un témoin privilégié de la rupture entre psychiatrie et psychanalyse aux USA dans les années 70. Il est actuellement un des principaux pourfendeurs du DSM 5. Auteur de "Sommes-nous tous des malades mentaux? " Odile Jacob, 2013
Pat Bracken : « Critical thought as a positive force for change in mental health” Psychiatre consultant et directeur clinique des services de la santé mentale à West Cork. Professeur de philosophie, University of central Lancashire au Royaume uni. Formateur en Psychiatrie à Birmingham. Il est un des fondateurs de la "Critical Psychiatry", travaille en étroite collaboration avec les usagers et s'occupe des réfugiés et demandeurs d'asile.
Invités ayant donné leur accord :
Chantal Roussy
Vice Présidente de l'UNAFAM
Marcel Hérault
Président d’honneur de la Fédération « Sésame Autisme » Mireille Battut
Présidente de l’association « La main à l’oreille » Patrice Charbit
Président de l'AFPEP SNPP
Patrick Chemla
Psychiatre, Collectif des 39
Jean Chambry
Pédopsychiatre, chef de pôle, Fondation Vallée, Gentilly
Ainsi que des internes en psychiatrie :
Reda Boukakiou, Anaëlle Klein, Emmanuel Pelon, Laurence Woestelandt
Grande Salle Notre Dame de l'Association du Quartier Notre Dame des Champs
92 Bis Boulevard du Montparnasse 75014 Paris
La salle ne contient que 200 places
Inscrivez-vous vite en envoyant un chèque de 30€ (15 euros pour les étudiants)
à l'ordre de "Initiative pour une Clinique du Sujet"
Le lieu
71 rue Claude Bernard 75005 Paris
Email : ics.stopdsm@gmail.com
Le programme complet détaillé vous parviendra courant septembre
Soutenez Initiative pour une clinique du sujet STOP DSM ! en souscrivant à hauteur de 50 euros minimum
Pour les souscripteurs : entrée gratuite à la journée et communication permanente par mail de toutes les infos concernant le mouvement STOP DSM en France et dans le monde
Un reçu vous sera retourné pour toute inscription ou souscription


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La décision par l'Institut de santé mentale de fausser compagnie au prochain DSM5 de l'APA
ne peut être considérée comme une preuve que la psychiatrie biologique est entrée dans un déclin ..


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vendredi 18 juillet 2014

Court-circuit informatique


http://depannage-serrurier-electricien-paris.com/depannage/Electricien/Recherche-court-circuit.html

J'ai pensé pouvoir rassembler les commentaires sur le blog et sur Google+
en suivant des instructions techniques auxquelles je ne comprends pas grand chose
=> il semble que des notifications ont disparu, notamment celles de Teresa Levy.
Je vais tenter de revenir à l'ancien système.
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dimanche 13 juillet 2014

PEUT-ON ETRE PLUS SOURD ..


.. que François Hollande,
dont un de ses ministres dit qu'il " sera en situation d'être candidat " en 2017 ?


J'ai cherché les définitions possibles autour de : "écouter" et "entendre" le peuple,
quand on est président de la république.
Tous comptes faits, concernant François Hollande, le mieux c'est d'égrainer les antonymes, 
car tout ce qu'il fait c'est que ni il écoute ni il entend :
il ignore, méconnaît, se désintéresse, dédaigne, et va jusqu'à terrasser.
Il est vrai que cet homme là ne veut pas entendre parler de "Père", alors Père de la Nation ..


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mardi 24 juin 2014

Atterrissage en douleur.

J'avais six ans, ou plus, mais je ne chercherai pas les dates exactes,
qui fixeraient de trop ce que je veux conserver tel que cette voix le restitue :
la chant de la douleur, pour sublimer la douleur.
C'était l'époque où mes grands parents paternels voyaient leurs enfants (mon père et mes tantes),
atterrir chez eux, l'un après l'autre, plus ou moins ravagés.
Ce devait être pareil de l'autre coté, coté maternel, mais je l'ignorais, car j'étais coupée en deux.

L'étrangère au paradis.
Je dédie cette chanson
à tous les pieds-noirs qui atterriront ici, surtout ceux qui ont plus de soixante ans.
C'est en prenant connaissance de cette initiative là
chez La radio des blogueurs,
que j'ai pensé, à cause du fil qui sous-tend ce blog, à cette chanson, et l'ai cherchée sur Youtube*
dans cette version et pas une autre.
Quant au rapport avec la psychanalyse, je commence une élaboration sur le souvenir-écran,
cet indicateur du traumatisme.
                                                                                                                 à suivre, donc.


jeudi 19 juin 2014

Article ouvrant le blog, du 17 août 2011.

1 ère séance : Je reviendrai.

Femmes fellah puisant de l'eau. J.L.Gerome.

 Je reviendrai, un jour, sur "gargoulette". 
Ce qui vaut à ce mot de figurer ici en bonne place, c'est qu'il a "tracé sa route" 
au milieu d'autres mots-trésors, que cette route a croisé un jour celle de la psychanalyse,
de la clinique sous transfert *et qu'il a pris de ce fait une dimension particulière.
      Mais avant je vais faire un détour, ou plusieurs, des tours, ou des variations, 
sur ces mots qui tracent leur route** dans notre mémoire faite d'oublis.
La première variation c'est un texte d'Alain Merlet  intitulé "Manger sa soupe",
texte qui ouvre le recueil "Qui sont vos psychanalystes ?" paru en 2002.
Il y a dans ce texte des éléments qui me donnent l'impression d'une familiarité,
et d'autre part il entre en co-incidence avec l'idée qui sous-tend mon projet ici.
 C'est au cours de mon analyse que j'ai découvert à quel point nous nous plaçons, 
dans le cours de notre vie, sous le "patronage" de certains arrangements de mots
Cela m'arrive encore, et l'étonnement est toujours intact, sinon l'émerveillement. 
Jacques Lacan l'a formulé de mille manières, dont celle-ci :
"Dans la succession  de nos constructions fantasmatiques,
c'est toujours le même matériel qui tourne."
Oui. 
Déguisé, transformé, déplacé, condensé, trituré, dans nos constructions fantasmatiques, 
dans nos rêves, dans nos symptômes, il "trace", ce matériel, ce matériau : le mot
Si je pose que consacrer du temps à blogger est une formation symptomatique, 
alors une parenté sera inévitablement repérable entre les mots que je vais utiliser,
parce qu'ils me semblent adéquats alors qu'ils sont surtout attirants, et attirés.
Entre "Gargoulette" choisi pour ouvrir le blog, en être le point de départ, 
et dont je constate déjà à mes associations d'idées qu'il va le verctoriser,
et les mots qui résonnent dans le texte de ce parfait inconnu qui s'appelle Alain Merlet,
quelque chose "me parle", qui va me faire parler, et qui a déjà commencé.
"Soupière", par exemple, brille d'un éclat particulier, ainsi que "pierre", 
"rata", "ratatouille.. éclat qui, je le sais par expérience, cache autant qu'il éclaire.


S'il "trace, ce "matériel", c'est qu'une force le propulse 
et le pousse à s'insérer dans nos discours : méconnaissable la plupart du temps,
mais insistant, invisible sauf indices qui peuvent être interprétés, si on le désire.
  L'existence et la force de ce qui insiste ainsi, de ce qui veut faire retour et se répéter,
a constitué le socle d'une oeuvre, d'une vie de recherches et de trouvailles, 
l'oeuvre de Sigmund Freud.

                                                 
* parler à un autre, dans les conditions de la cure psychanalytique, donne à certains mots
prononcés dans son contexte (la présence de l'analyste, qui facilite, autant qu'elle rend difficile, la parole)
                     un relief et un statut particuliers : on les connaissait, on les employait à l'occasion,                                 mais tout à coup voilà qu'on y revient plus souvent, 
et surtout, ils deviennent le point de départ de pensées, de souvenirs, 
pensées et souvenirs qui eux-mêmes en amènent d'autres, par associations.  

** j'ai choisi ce terme d'une part suivant l'expression "tracer sa route", qui signifie se frayer un chemin
     parmi des situations diverses, et que j'associe à une image : l'image de quelqu'un qui avance, 
plutôt vite mais surtout sans être distrait, et dont on dit :"regarde un peu, il trace, je te dis pas !".
D'autre part, "trace", dans notre psychanalyse freudienne, c'est ce qui, des événements vécus par le sujet,
subsiste en lui et est susceptible de faire retour dans ses rêves, ses symptômes, ses discours.