lundi 19 novembre 2012

12. L'inconscient, on n'y a pas accès.



En cherchant dans le séminaire "La relation d'objet", pourtant déjà lu et relu, 
quelque chose ayant à voir avec un travail en cours, 
je lis ceci, qui me paraît convenir à la visée du blog :

" Le fantasme porte en lui le témoignage encore visible
 des éléments signifiants de la parole 
articulée au niveau de ce trans-objet, si l'on peut dire, qu'est le grand Autre, 
ce lieu où s'articule la parole inconsciente, 
et le sujet en tant qu'il est parole, histoire, mémoire, structure articulée ".

C'est mon but, et c'est ce qui motive la forme du blog, 
pas facilement saisissable j'en conviens,
que d'essayer de montrer comment, depuis Freud, la parole dans toutes ses acceptions
est, au-delà de ce qui s'articule dans la conversation,
le lieu d'un retour.

Et bien entendu avec cette citation pas forcément compréhensible,
je ne fais que poser quelque chose,
sur quoi je reviendrai.
....................

Un jour après ....

Du fait de la rencontre avec un texte j'ai dévié de la conduite choisie
(tenter d'être simple en appliquant la psychanalyse à partir du quotidien)
et je me suis vautrée dans les gros mots :
fantasme, signifiant, objet (et trans, qui plus est), Autre, inconscient ....

Comment NE PAS expliquer ?
Disons que :

- le fantasme, et l'objet, ont à voir avec "gargoulette",

- "signifiant" est le terme technique caché sous celui, plus général, que j'utilise ici : le MOT,

- que dans le message "Il n'y a que nous deux, ici", se cache l'Autre,

- et que ce qui a fleuri dans le discours de Rachida Dati,
 c'est en fait un mot arabe, un son arabe, la langue qui structure son inconscient, à elle.
Que je ne connais pas, d'ailleurs, puisque personne n'a accès à son propre inconscient,
et encore moins à celui des autres.
Mais on a accès aux formations de l'inconscient, qui, elles, sont visibles, ou audibles.
Quant à être interprétables, c'est une autre paire de manches.

Ce qui nous promet pas mal de jouissance : des siècles et des siècles.
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